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L’Autre campagne
De nouveaux récits politiques pour une utopie concrète
par Georges Debrégeas* et Thomas Lacoste**

 
Une élection à haut risque

Il y a tout juste un an, Act-up Paris et le 9e collectif des sans papiers couvraient les murs de la capitale d’une affiche reproduisant la photographie officielle de Nicolas Sarkozy pour l’UMP, encadrée de ces simples mots : « Votez Le Pen ». Au-delà du caractère provocateur de ce montage, il s’agissait d’alerter sur les similitudes entre le discours et la politique du ministre de l’Intérieur et le fond de commerce xénophobe du Front National. Cette opération traduisait un réel désarroi face à la montée en puissance d’une droite autoritaire, violente et décomplexée, quatre ans après les manifestations massives qui furent organisées pour protester contre la présence du candidat d’extrême droite au second tour de la présidentielle. À quelques mois d’une nouvelle élection, la perspective d’une prise de pouvoir par une droite radicale, décidée à en finir définitivement avec un demi-siècle d’avancées sociales et politiques héritées de l’après guerre, n’est plus un simple fantasme. La révolution conservatrice, alliant l’idéologie néolibérale et une pratique autoritaire du pouvoir et dont les expériences thatchérienne et reaganienne ont donné la mesure, pourrait trouver bientôt son aboutissement en France.

Si un tel scénario est aujourd’hui possible, c’est que le parti de Nicolas Sarkozy ne trouve face à lui qu’une gauche éclatée dont une large partie des dirigeants semble n’avoir à offrir comme projet politique que l’accompagnement du capitalisme financier et le maintien d’un ordre social et moral profondément inégalitaire et liberticide. Si la gauche devait, dans quelques semaines, perdre ces élections, elle ne pourrait s’en prendre qu’à elle-même et à son incapacité à représenter les catégories populaires qu’elle est censée défendre. Car le rejet de la politique gouvernementale et de l’idéologie qui la sous-tend ne cessent de croître depuis plusieurs années. Il s’est exprimé dans une série de luttes sociales, de la défense des retraites au mouvement dit « anti-CPE », dans la campagne menée autour du référendum pour le traité constitutionnel européen, ainsi que dans la myriade de mouvements sectoriels qui se sont opposés aux logiques destructrices de la politique gouvernementale. En s’ancrant explicitement sur le terrain local – l’opposition à l’expulsion d’un enfant d’immigrés dans une école de quartier, à la fermeture d’un hôpital ou d’un bureau de poste dans une commune – ces luttes ont permis que diffuse profondément dans la société la prise de conscience des dégâts irrémédiables causés par ces politiques régressives. Même si certains refusent de reconnaître leur portée politique, les émeutes des quartiers populaires de novembre 2005 constituent bien, elles aussi, l’expression d’une résistance collective à une violence sociale et policière organisée par les pouvoirs en place.

Ces résistances se sont accompagnées d’un renouveau des pratiques militantes et syndicales à partir desquelles ont été élaborées de véritables propositions politiques qui dépassent souvent, par leur portée, le cadre sectoriel dont elles sont issues. La Confédération Paysanne constitue l’un des premiers exemples de la transformation d’une revendication catégorielle à visée défensive en un projet de société positif touchant les pratiques paysannes, mais aussi les rapports à l’environnement et à l’alimentation. On pourrait également citer, dans ce cadre, les expériences menées par les mouvements de chômeurs et de précaires, les collectifs de défense des services publics, les réseaux de lutte pour les droits des migrants, ou encore AC le Feu et son initiative en faveur des cités.


Comment donner force politique au projet de gauche

Ces nombreux mouvements sont aujourd’hui encore trop faiblement reliés et porteurs parfois de désaccords. Pour autant, la plupart des militants qui les animent s’accordent à reconnaître que leurs luttes ne pourront aboutir sans une nécessaire convergence et l’élaboration d’un projet de société global, capable d’articuler avec rigueur les multiples dimensions, sociales, économiques et culturelles de leurs exigences. Plusieurs initiatives, dont les forums sociaux, Attac et la Fondation Copernic restent à ce jour les plus marquantes, se sont attelées à cette tâche en s’appuyant sur un réseau militant qui s’est renforcé à l’occasion de la campagne référendaire de 2005. Mais la transformation de ces projets en force politique se heurte à deux difficultés. D’une part, la question du débouché politique et de la participation en tant que tel à des échéances électorales aiguise les contradictions et comporte des risques d’éclatement d’une construction politique encore récente. D’autre part, et plus encore, en dépit de la qualité incontestable des travaux menés, ces initiatives n’ont pas pu imposer pleinement le débat autour de leur alternative au delà des cercles militants traditionnels. Ce manque de visibilité n’a pas permis de transformer le rejet massif des politiques actuelles, notamment dans les couches sociales les plus défavorisées, en un soutien actif large à ces alternatives.

Par contraste, le modèle politique néolibéral a su imposer depuis plusieurs décennies un cadre de pensée dont la simplicité et la cohérence apparentes permettent de créer une forme d’adhésion immédiate. Il a su affubler cette idéologie d’un langage positif, la « naturaliser » c'est-à-dire lui donner toutes les marques de l’évidence. De façon plus perverse encore, le projet néolibéral s’est approprié les termes traditionnellement et symboliquement associés à la gauche tels que réforme, progrès ou liberté. La preuve la plus éclatante de l’efficacité rhétorique de ce modèle est sa capacité à aspirer les propositions issues de la gauche tout en les détournant et les vidant de leur sens : ainsi la droite peut-elle aujourd’hui en toute tranquillité prétendre intégrer à son programme la discrimination positive, le développement durable, la sécurité sociale professionnelle ou le droit au logement.

Cette domination n’aurait pu s’établir sans le soutien sans faille d’institutions de pouvoir, de think-tanks, et bien sûr de la majorité des médias dont les intérêts et les logiques sociales sont incompatibles avec l’émergence d’une critique radicale du système politique et économique en place. Hormis quelques résistances isolées, les médias de masse participent à l’éviction de la parole dissonante, celle qui appelle à un changement des modes de pensées et de l’organisation sociale et économique, en la renvoyant sans cesse à son caractère prétendument utopique et minoritaire. Ce dernier argument est fondé sur la présumée existence d’une opinion publique, dont l’expression sondagière est régulièrement instrumentalisée par des « experts en opinion » au travers d’un discours de psychologisation qui évacue toute notion politique de lutte et de rapport de forces.

L’idéologie dominante s’est offert également les services de soi-disant intellectuels qui négocient leur rente médiatique et économique contre une apologie du néolibéralisme. De manière plus subtile mais pas moins efficace, les penseurs socio-libéraux contribuent à l’occultation d’un véritable débat contradictoire. Se réclamant de la gauche et pour certains même d’une « nouvelle critique sociale », ils soulignent les dégâts les plus criants du modèle capitaliste mais rejettent sans les affronter les analyses qui s’attachent à repenser les fondements mêmes des rapports sociaux à l’origine des inégalités qu’ils dénoncent. Au nom d’un prétendu « modernisme », ils disqualifient implicitement toute critique ou proposition qui n’entre pas dans les cadres néolibéraux. Alors que nombre d’entre eux ont rompu tout lien avec les classes sociales qu’ils prétendent défendre, ils ont su tisser des relations étroites avec le monde économique et médiatique par l’intermédiaire de clubs de pensée (à l’exemple de la défunte fondation Saint Simon) qui leur a permis d’imposer une quasi-hégémonie sur l’expression publique de la pensée de gauche. Cette stratégie de conquête – qui n’est pas sans rappeler la montée du New Labour de Tony Blair au début des années 90 – est facilitée en partie par le refus d’intellectuels critiques à s’engager dans le débat contradictoire, et représente aujourd’hui un obstacle majeur à l’émergence d’un projet de transformation sociale en France.


L’Autre campagne

L’Autre campagne est née du refus de cette confiscation de la parole dans un moment qui apparaît décisif pour l’avenir du pays, mais aussi de la gauche. Pour sortir du piège de l’injonction au projet « pragmatique » (qui sous-entend l’abandon de la dimension subversive indissociable de toute dynamique de transformation), tout en restant ancrée dans une réalité concrète qui permette d’emporter la conviction, cette initiative se propose d’organiser un espace d’expression et de débat autonome qui inverse les logiques à l’œuvre dans les campagnes officielles. Plutôt que d’accepter les termes du débat imposés par les partis dominants, il s’agit de construire la confrontation politique sur la base des multiples expériences, analyses et propositions issues du monde social et intellectuel. Au fondement de cette démarche, il y a la conviction que c’est la mise en valeur de ces paroles singulières, relayant des expériences concrètes, qui rendra incontournable la pertinence du projet social et politique dont elles sont porteuses, et exposera par contraste la vacuité et les fausses évidences du programme néolibéral.

L’Autre campagne n’est pas Autre parce qu’elle traite de questions distinctes de celles que prétend aborder la campagne « officielle », mais parce qu’elle se propose de les reformuler en faisant de la description des situations concrètes et vécues, de leur analyse, la base de l’engagement et de l’invention de réponses politiques. Ce faisant, elle reconnaît explicitement la nécessité de traiter avec la même rigueur et le même respect des formes variées d’expertise, militantes, syndicales, associatives, intellectuelles, tout en les enjoignant à produire des propositions politiques pour aller au-delà du simple constat et de la dénonciation des politiques actuelles. Elle entend aussi contribuer à une ré-appropriation du langage politique qui redonne un sens aux idéaux communs de la gauche (réforme, progrès, solidarité, universalisme, égalité) par leur traduction concrète sur le terrain.


Un livre, un site


Ce livre est placé sous la responsabilité éditoriale d’un collectif constitué d’une dizaine de membres, militants, chercheurs, éditeurs. Ce groupe n’est mandaté par personne, ne revendique aucune légitimité particulière et ne vise nullement à être l’organe représentatif des intérêts d’une partie quelconque de la gauche. Il a été constitué essentiellement sur la base d’affinités individuelles et d’accointances militantes. Ses membres, sans évidemment penser que cette initiative épuise l’ensemble des actions possibles, partagent seulement la conviction que ce travail de petites mains, de tricotage, qui permet de mettre en forme et de tenir ensemble ces points de vue d’ordinaire dispersés, méritait d’être tenté.

Cet ouvrage rassemble soixante dix-neuf textes, répartis en quatorze chapitres et trois sections qui balayent l’ensemble du champ politique. Il inscrit explicitement la politique nationale dans les enjeux européens, internationaux et planétaires. Il vise à un équilibre entre des questions économiques et sociales, entre les dimensions collectives et privées, et prend en compte la portée politique des nouveaux modes de vie. Chaque chapitre est composé d’une introduction ainsi que de deux à six textes propositionnels qui s’attachent à décrire une réalité et à offrir un cadre d’analyse sur une problématique donnée. Chaque texte est accompagné d’une proposition qui apparaît pour l’auteur comme déterminante pour enclencher un changement effectif sur la question. Cette proposition peut être d’ordre législatif ou réglementaire, ou impliquer des transformations sociales plus profondes. Elle peut être immédiatement mise en œuvre ou se situer dans une perspective plus lointaine.

Les auteurs sont pour certains des militants de mouvements sociaux, des syndicalistes ou des praticiens qui s’expriment sur la base de leur expérience de terrain. D’autres sont des chercheurs engagés – sociologues, philosophes, économistes – experts sur des questions spécifiques. Tous ont accepté le principe d’une mise en commun et d’une élaboration collective. Loin d’être une simple juxtaposition de textes, ce livre est le résultat d’une dynamique qui implique une construction éditoriale et des lectures croisées, qui visent, sans pour autant gommer les diversités des approches et des styles, à faire de chaque chapitre un objet argumentaire solide. La participation des membres du collectif éditorial à cette construction, sans impliquer leur adhésion dans le détail à l’ensemble des propositions, signifie leur accord sur leur pertinence et la nécessité de leur mise en débat.

L’Autre campagne est conçue comme un processus vivant dont cet ouvrage est l’un des objets. L’ensemble des textes présentés ici sont soumis au débat sur le site de l’initiative www.lautrecampagne.org. Celui-ci permet en outre de prolonger et d’enrichir cette série de propositions par d’autres textes du même type, afin de dépasser les limites imposées par les contraintes d’espace et de temps inhérentes au livre. Ce site offre par ailleurs des liens vers des analyses plus approfondies et d’autres formes d’interventions (analyse critique des programmes, dialogues contradictoires, etc.). Cet espace est suivi et traité avec la même rigueur éditoriale par les personnes impliquées dans la construction du présent volume.


Quelles perspectives

Un des atouts importants de ce projet est de permettre la transformation en textes propositionnels de points de vue qui n’ont pas toujours spontanément ce caractère. Ces propositions ont pour vocation à être reprises, débattues, réinvesties. Il s’agira, à partir de cet inventaire raisonné et non exhaustif de donner une force collective à des pensées et des pratiques séparées, au prix d’une sélection et d’une réappropriation nécessairement partiales. Par ce regroupement, il crée un précédent qui autorise de nouveaux agencements afin de contribuer à un déplacement du débat politique. Dans cette optique, la présidentielle doit constituer une occasion de faire d’une échéance peu démocratique le point de départ d’une nouvelle donne à gauche pour les élections et les années à venir.

Ce projet est une invitation aux partis de gauche à oser s’extraire du ressassement des recettes habituelles et des slogans usés, pour s’ouvrir à de nouveaux points de vue. Il n’est en aucun cas constitué contre eux, mais contre la distance qui s’est créée entre les processus d’élaboration programmatique et les aspirations de leurs militants et sympathisants en offrant à ces derniers de nouveaux outils pour contribuer à ce travail de construction. Ce projet s’adresse également, et peut-être avant tout, aux citoyens en les invitant à s’investir à l’occasion de cette campagne dans une démarche réflexive et exigeante qui leur permette de fonder leur jugement sur une confrontation de points de vue argumentés. Elle s’oppose par contraste aux opérations de marketing électoral qui, dans un simulacre de démocratie directe, via les forums de débats ouverts à tout vent, peut donner l’illusion de l’existence d’une « opinion publique » capable de formuler un projet de société en dehors de toute organisation collective du débat.

La pertinence des textes présents dans cet ouvrage ne doit pas masquer la difficulté des choix que nous avons dû opérer. En dépit de la volonté de s’en détacher, nul ne peut totalement s’extraire de l’inclinaison à privilégier les analyses les plus construites, les propositions les plus étayées et les personnes les mieux identifiées. La forme même de l’écrit est en soi un filtre social et politique dont il n’est pas aisé de se défaire. Mais cette initiative, nous l’espérons, au-delà de sa dimension collective peut constituer une source d’inspiration en incitant chacune et chacun à faire de sa propre vie, de ses expériences quotidiennes, un objet politique pertinent. Pour changer le monde, il nous faudra être plus que de simples électeurs.
Georges Debrégeas* et Thomas Lacoste**

* Physicien, Chargé de recherche au Laboratoire de Physique Statistique, Ecole Normale Supérieure (CNRS) et vice-président de Sauvons La Recherche.
** Editeur, président et fondateur des éditions et de la revue Le Passant Ordinaire, directeur des Rencontres Internationales de l'Ordinaire.



Réaction(s) à cet article
15 http://appel.lsf.free.fr par Biset Céline
le dimanche 15 avril 2007 à 06:06
Bonjour,

J'admire beucoup ce que vous soutenez dans vos réflexions. C'est toujours avec beaucoup d'intérêt que je lis les articles que vous diffusez. Merci!!

Dans la même optique, voici un appel que je vous invite à soutenir; à lire, signer et diffuser autour de vous

http://appel.lsf.free.fr

...une façon de s'opposer à la violence... [ lire la suite ]
14 Interloqué par E. Würbel
le vendredi 16 mars 2007 à 12:12
Si j'adhère à votre constat (une droite qui se droitise, une gauche institutionnelle qui n'a d'autre projet à offrir qu'un accompagnement du capitalisme saupoudré de mesures "sociales"), je m'étonne qu'aucune mention ne soit faite des tentatives de regroupement de la gauche de gauche au travers des collectifs antilibéraux. Même si pour l'instant... [ lire la suite ]
13 Bravo pour votre initiative... par Serge Nofroni
le mardi 13 mars 2007 à 16:04
bravo pour votre initiative...,personnellement,et j'éspère ne pas être le seul,je souhaiterais que ce travail d'informoration ou tout simplement d\'éducation populaire soit poursuivi après la présidentielle !!! - retraité,militant de base... [ lire la suite ]
12 Vous rejoindre en Juin par Marie-Hélène Fronteau
le samedi 24 février 2007 à 19:07
Très intéressée par cette autre campagne,je milite en ce moment pour que Ségolène Royal passe.
Je préfère vous rejoindre en Juin, dans une situation démocratique, que de laisser le pire arriver. [ lire la suite ]
11 Grenoble par Toledano Jacques
le jeudi 22 février 2007 à 08:08
Mes félcitations pour votre ouvrage, une bon exercice citoyen, que nous aimerions faire connaitre, dans le cadre des differentes rencontres debats, ouvertes à tou-te-s, à Grenoble. Nous en corganisons une trentaine par an. [ lire la suite ]
10 Faites un effort par dominique boudou
le jeudi 22 février 2007 à 08:08
C'est bien joli tout ça, mais la consultation de la liste des auteurs, fort respectables au demeurant,est éloquente. Que des universitaires de haut vol, des têtes chercheuses qui trouveront peut-être un jour, des responsables de ceci ou de cela...
Des qui pensent à notre place, nous, les ouvriers, les employés, les besogneux de l'ordinaire et qui... [ lire la suite ]
9 nombriliste par berlan francois
le jeudi 22 février 2007 à 08:08
Bonjour mesdames et messieurs,
je vois que vous être aussi nombriliste que les politiques que vous dénoncez. Dommage, les français non érudit et populaire auraient des choses à dire. Que vous soyez chercheurs ne vous donnent pas de droit de monopoliser la parole et de détourner les véritées, y compris sur ce site! a bon entendeur! [ lire la suite ]
8 Le tiers-monde par Alejandro Sánchez-Aizcorbe
le jeudi 22 février 2007 à 08:08
Recevez-vous mes félicitations pour l'initiative et le projet. Il faut l'élargir en incluant le tiers-monde.

Alejandro Sánchez-Aizcorbe. [ lire la suite ]
7 Debord par ICHOU
le jeudi 22 février 2007 à 08:08
Le marasme ambiant ne vient-il pas de la "séparation", dans notre vie au quotidien, à la quelle nous sommes tous contraints, on a perdu le champ du dialogue dans cette période où la société c'est déclaré médiatique "spectaculaire" ; et tous abdiquent devant la loi du marché qui n'est que la loi du profit. Devant cette lâcheté universelle, les... [ lire la suite ]
6 l'urgence d'un débat démocratique par OLDACHE Henri
le jeudi 22 février 2007 à 08:08
Bonjour,
j'adhére à votre message aux politiques, à l'urgence d'un débat démocratique, ainsi qu'aux propositions faites. J'estime que ce débat doit être économique et social, il doit porter également sur le Droit, c'est à dire de l'Etat de Droit
Bien cordialement.
Enseignant juriste [ lire la suite ]
5 Ouf nous sommes sauvés par zanardi
le jeudi 22 février 2007 à 08:08
Enfin des gens qui pensent, ouf nous sommes sauvés, voila ce que j\'ai pensé en découvrant \"l\'autre campagne\", et puis qd je lis le projet, les propositions, je sens comme une couleur ségolénienne....certes plus affirmée et plus structurée, mais pas si éloignée...!
Cordialement
[ lire la suite ]
4 La France bouge par Zohra BITAN
le jeudi 22 février 2007 à 08:08
Bonjour, je tenais à saluer votre initiative et vous féliciter du travail proposé. La France bouge, il suffit de l\'écouter et faire l\'effort de l\'entendre. Il n\'y a pas ceux qui sont encartés dans une organisation politique et les autres ; il y a avant tout des citoyens qui souhaitent que les vrais sujets fassent débat puis permettent des... [ lire la suite ]
3 bravo pour votre initiative. par yvon bultel
le jeudi 22 février 2007 à 07:07
bravo pour votre initiative. Reprenons les mots \"libert\",égalité, fraternité\" pour construire une autre politique. une nouvelle République avec une rébellion intelligente!!! [ lire la suite ]
2 BRAVO!! par Salgado
le mardi 13 février 2007 à 14:02
Bravo pour le site!!! On en avait vraiment besoin...Encore bravo!! [ lire la suite ]
1 Réaction par THORAVAL Olivier
le samedi 10 février 2007 à 16:04
Je viens de lire votre article et je suis content de voir que je ne suis pas seul à dire que les politiques sont déconnectés de la réalité. J'avais arrété de regarder les émissions politiques à la télévision ou de lire des articles dans les journaux car j'avais l'impression de ne plus rien comprendre, de ne plus être dans le coup. Pour la campagne... [ lire la suite ]