L'autre campagne L'Autre campagne Michel Herreria
Retour à l'accueil

Les réactions à "Pour l’Europe altermondialisatrice"par Etienne Balibar

3 Europe-Frontières-Tendances par COULON
le jeudi 01 mars 2007 à 14:02
Europe-Frontières
Réflexions

Suite à la lecture des thèses d’ Etienne Balibar et plus récemment, d’un article sur L’Espagne(Libération du 19/02/07 p.10).
Espagne, Belgique,Ukraine,…l’actualité invite à réfléchir à nouveau sur le dessin des frontières, l’avenir des « Etats-Nations ». L’Europe semble travaillée par deux forces apparemment contraires.
D’une part une force d’intégration européenne qui pose les questions des frontières même de l’Europe (voir l’éventuel élargissement à la Turquie, les problèmes des relations avec les pays méditerranéens ou la question des circuits d’approvisionnement en ressources énergétiques).
D’autre part des forces régionales d’autonomie, ou à tout le moins de relative autonomie vis à vis des Etats centraux. Enjeux économiques, politiques, linguistiques, les tensions qui en découlent, ou peuvent en découler, les conséquences sur les frontières, la question du fédéralisme pour l’entité européenne mais aussi pour bon nombre des Etats membres, la liste des questions s’allonge.
Pour aller vite, ne nous dirigeons-nous pas vers une construction fédérale à trois niveaux :
Une entité fédérale globale, l’Europe : comme référent politique, juridique, économique- pas seulement monétaire (gardien du dogme) mais aussi fiscale, sociale,…- et acteur d’une véritable politique altermondiale
Des entités fédérales nationales sur les bases de ce que l’on ne pourra plus vraiment appeler Etats-Nations :comme référents historiques, linguistiques,…garants de stabilité, et d’équilibrage-arbitrage (régulation et redistribution).
Des entités régionales (transfrontalières par rapport à la situation actuelle) basées sur la langue, la culture et de solidarités effectives -i.e qui ne sont pas de simples réappropriations fantasmatiques d’histoires très anciennes et porteuses d’idéologies parfois forts douteuses.
Il s’agirait donc d’une combinatoire de jeux de forces divergentes ou, pour reprendre la thèse 9, une construction à « géométrie variable ».
Qu’en pensez-vous ?
2 "l'universel c'est le local moins les murs" par michel
le vendredi 19 janvier 2007 à 11:11
Malgré ses 50 ans d'existence l'europe est allée trop vite. Les états unis se sont fondés sur 2 ou 3 états et ensuite les autres états ont dû accepter ou pas de se lier à ces 2 ou 3 états. L'idée d'un consenssus plus ou moins mou de tout les états en europe à rentrer dans une économie libérale plutôt que d'avoir véritablement réfléchi à d'autres alternatives, d'autre visions est dû au fait qu'au départ la France et l'Allemagne ont eu une vision de l'europe comme une meilleure adaptation au monde et non comme une alternative. Hamblin (économiste) en 1958 a montré que dans les périodes de crises et dans un environnement hostile la structure d'une entreprise se centralisait temporairement. Nous y sommes et c'est à l'Allemagne et la France de décider d'une nouvelle Europe. Il faut un véritable capitaine qui décide d'un nouveau cap et les autres pays devront suivre ou pas, quitte à exclure certains états. Cela peut paraître dictatorial mais en période de crise il y a toujous besoin d'un chef qui doit prendre LA décision. Ce grand n'importe quoi européen est dans sa crise de croissance et pour une altereurope il faudra que la France et l'Allemagne décide de tout casser à deux pour tout refaire à deux avant d'intégrer de nouveaux pays dans cette altereurope. Mais ceci demande de grands hommes ou femmes. Il faut des grands hommes pour les grands soirs.
1 Un chien crevé au fil de l'eau? par mc
le mardi 16 janvier 2007 à 10:10
L'Europe est actuellement un chien crevé au fil de l'eau... qui ramerait pour aller plus vite (vers les rapides, où il nous entraînerait avec lui)