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Les réactions à "Liberté et égalité devant la parenté"par Bruno Perreau

3 Révisons les lois bioéthiques par Association CLARA
le mardi 01 mai 2007 à 11:11
Nous sommes tout à fait d'accord avec vos constats. Le débat politique sur les lois bioéthiques n'a pas eu lieu, et depuis 20 ans la place publique est squattée par une fraction conservatrice. Pourtant, notre droit aurait besoin d'être nettoyé de ses fictions et de ses héritages religieux. Mariage, sexualité et parenté ne sont pas une sainte trinité indispensable pour fonder une famille. Non, le principe de l'indisponibilité humain ne fait pas partie de la loi, mais de l'évangile de Saint Paul. Non, la contractualisation des protocoles d'assistance médicale à la conception ne consacrent pas la commercialisation du vivant, mais sont au contraire la trace du consentement éclairé. Mais qui a le courage aujourd'hui d'aborder ces questions? Ne sommes-nous en train d'assister à une nouvelle catégorie d'enfants à demi-droits, sorte de nouveaux bâtards de la république, au nom d'un ordre naturel qui au mieux n'existe pas, et au pire n'est que l'expression d'un ordre religieux? Comment faire avancer les choses et briser le plafond de verre ? Pour continuer le débat, visiter le site http://claradoc.gpa.free.fr
2 mise en cause de l'APGL par Association APGL
le jeudi 19 avril 2007 à 13:01
l'APGL a longuement répondu à la critique qui lui est faite. On trouvera cette réponse à la suite de l'article de Daniel Borrillo:
HOMOPARENTE ET ORIGINES BIOLOGIQUES
par Marie-Pierre MICOUD* et Martine GROSS**
1 Au XVIIe, les aveugles dissertaient des couleurs, au XXe les mecs décident de ce qu'est un enfantement.... par MIALANE Michèle
le samedi 10 février 2007 à 19:07
Très cher Monsieur Perreau,

Ainsi donc le corps serait " une chose, chose dont nous détenons la propriété et la jouissance et qui se trouve protégée en tant que telle, comme le proposait Jean-Pierre Baud dès 1993. "
"Vivat, vivat, cent fois vivat,
Novus doctor, qui tam bene parlat!"
Désolée, mais mon corps n'est pas une chose que je possède, il EST MOI-MÊME et je ne suis que mon corps. Que restera-t-il de moi à coup sûr, quand ce corps sera retourné à sa poussière, que son souvenir dans d'autres corps?
Je l'ai dit il y a trente ans à l'homme qui m'a abandonnée enceinte de six mois"parce qu'il ne pouvait pas vivre avec une femme plus intelligente que lui."
Vous ignorez et vous ignorerez in aeternam, Messieurs Perreau et Baud, ce que c'est que de porter un enfant, le mettre au monde et l'allaiter.
Alors, s'il vous plaît, cessez de dire n'importe quoi pour cacher que vous ne supportez pas ce privilège exorbitant que nous a accordé la nature.
Persuadée après deux maternités "solitaires" que ce sont avant tout les liens affectifs et sociaux qui font la filiation, je me garderais bien d'en conclure quoi que ce soit sur les vertus de quelque forme de famillle que ce soit. Génétiquement, nous sommes l'enfantr d'un seul homme et d'une seule femme, biologiquement, si j'ose dire, s'une seule femme. On ne peut effacer cela de la mémoire collective archaïque gravée en chacun de nous.
Quant à la possibilité d' "ouverture de la maternité pour autrui " ... vous êtes bien des bourges. Sur le principe, tout ce que vous voudrez, mais à qui ferez-vous croire qu'il ne s'agira pas, dans la pratique, très majoritairement de "l'achat" pur et simple de son enfant à une femme en situation de détresse matérielle? Comme c'est le cas hélas trop souvent aujourd'hui en cas d'adoption... A tout le moins la génitirice n'a-t-elle pas été réduite à l'état d'objet, ainsi que son enfant, dès avant la conception...
Croyez-moi, battez-vous pour un monde plus égalitaire et où l'identité, au sens JURIDIQUE du terme comptera beaucoup moins, parce que l'identité "humaine" comptera davantage, un monde où l'héritage des gros sous aura moins d'importance et l'héritage affectif, culturel etc. davantage et vous serez obligés, si vous êtes de bonne foi, de reconnaître l'inintérêt de votre propos, et sinon, de vous affronter à ce manque dont que je parlais plus haut.
Pour moi, il n'y a qu'un problème : nous ne respectons pas assez autrui , et surtout cet autrui dont nous sommes responsables : nos enfants. Et j'aurais tendance à croire, que plus l'intérêt pour l'argent croît, plus ce respect décroît. Et donc de penser que nous sommes très, très mal barrés, surtout depuius que j'ai entendu une militante de l'OIP(!!!) me répondre que "de toute façon, oui, l'argent est devenue la première de nos valeurs, eh bien il faut en tenir compte, on ne peut pas revenir en arrière" .
Vieille blague : "Nous sommes au bord du précipice, mais nous allons faire un grand pas en avant."